Née en 1980 à Carthage (Tunisie). Vit et travaille à Paris. Diplômée en 2014, avec les honneurs de l’École des arts de la Sorbonne (centre Saint-Charles), Farah Khelil fait partie des artistes discrets et intellectuels. Qu’entendre par là ? Plus que privilégier le bruit et la fureur, plus que rameuter les foules, l’œuvre d’art telle qu’elle la conçoit doit inciter à penser mais avant cela, exiger du spectateur qu’il prenne le temps de s’y arrêter. Pas de hiérarchie entre visible et lisible : s’il y a à voir, il y a aussi à penser, sans que le racolage esthétique mène le jeu. Crédit photo Farah Khelil : Frédéric Iovino
